l'AUBERGE ESPAGNOLE
n'est définitivement pas une exposition comme les autres. Convivialité avant tout, comme un crédo partagé, les 7 artistes invités investissent jusqu'au moindre recoin ce qui fut, jadis l'abattoir et la grande boucherie de la ville, en une exposition à la fois collective, joviale et autogérée.
salle Jean et Pons Dedieu (rue du 4 septembre) du 22 au 25 avril (10-21h)
vernisssage le vendredi 22 avril à l'issue de la corrida
Dominique BARADAT peinture
aime travailler les couleurs et la matière en fonction des thèmes du Sud. Décliner les rouges et les bleus, favoriser les jaunes et l’or. Peindre directement avec les tubes à même la toile, donner du liant pour mieux sérier les nuances et satisfaire mon goût prononcé pour la matière, pour le contact charnel...
Travailler, telle une une brodeuse de haute couture, l’élégance des costumes de fêtes avec des fils de peinture d’or voir son site
Denis CADDEO céramique
Photographe de formation, Denis CADDEO a créé un procédé technologique de reproduction photo sur céramique qu'il décline à volonté sous toutes formes de carreaux de céramique et d'objets émaillés.
Passion taurine aidant, il s'est fait une spécialité des azulejos d'inspiration andalouse sur lesquels il reproduit des fers et marques des plus grandes ganaderias françaises et espagnoles ou les affiches de corrida. Il a aménagé de nombreux patios privés et les bodegas de clubs taurins sous le signe du toro. voir son site
Béatrice FERNANDO sculpture
a suivi des études en histoire de l'art avant de se consacrer à la sculpture. Son travail aboutit à la création d'une nouvelle matière qui donne à ses oeuvres une identité particulière.
De ce mystérieux mélange, composé de céramique, de grès... naissent des sculptures, au corps souvent filiforme, à l'aspect brut, et au visage toujours expressif.
C'est, selon elle, "une façon de figer l'homme dans son corps pour ne regarder que son âme." voir son site
Anne GRES dessin
est entrée en tauromachie comme on entre en religion, portée par une fascination qui ne l'a plus quittée. Dans un premier temps, c'est au travers de l'objectif de son appareil photo qu'elle a saisi l'instant, le sensible, le détail, le sens, qu'elle a appris. Puis ces images n'ont plus suffi, il lui fallait un lien plus intime, plus sensuel avec son sujet. Elle a alors commencé à dessiner, avec des mines de plus en plus fines, de plius en plus exigeantes.
Alors, dans le silence et la solitude de son atelier, sa main transforme l'image, l'interprète, la ré-invente en une oeuvre vibrante des émotions vécues sur les gradins ou le nez collé aux planches, pleine du souvenir d'instants fugaces, rares, précieux.
Jean-Pierre PROPHETE peinture
Peintre taurin, habitué des Férias, Jean-Pierre Prophète a préparé pour l'Auberge Espagnole, une douzaine d'œuvres nouvelles.
Dans ces toiles, le combat s'estompe pour laisser la priorité à l'émotion. Si le taureau n'apparaît pas, sa présence s'impose, mais laisse la place aux mouvements du Torero, à travers ses représentations quelques peu épurées.
Ici, pas de superflu encombrant, pour ne conserver que ces gestes subtils, éthérés, ressemblant à la dernière note d'une guitare flamenca..., une virgule dans la continuité des rêves, comme il le laisse suggérer avec ses fonds de ciel étoilé, donnant une dimension originale, poétique et onirique à ses nouvelles créations.
Christian SOULIER sculpture et bois flotté
Passionné de nature, le travail de Christian SOULIER commence au bord de la mer, le long d'une rivière dans la garrigues ou les Cevennes.
Des morceaux de bois de toute nature et de toute forme glanés au fil des promenades qu'il transpose, de retour à l'atelier, en figurines taurines.
Des bois torturés, foudroyés, ballottés par les flots...
Une touche métallique ou résineuse. Résultat étonnant, qui interpelle et restera, nature oblige, UNIQUE....
Michel VOLLE photographie
est un habitué des « callejones » depuis trente ans, ce qui l’a amené à y côtoyer les « figuras » et bien d’autres toreros.
Après avoir consacré de nombreuses expositions à la tauromachie, et souvent plus particulièrement au toros, il a décidé de présenter cette année à l’Auberge, une sélection de p ortraits, sans artifice, en utilisant, comme à ses débuts, essentiellement le noir et blanc, procédé qui traduit parfaitement la noblesse de la tauromachie et la grandeur de ses acteurs.
Pour les quelques muletazos qui complètent cette série de portraits il a seulement conservé le rouge, qui grandit encore le noir et le blanc. ici portrait de Enrique Ponce, Mont-de-Marsan 1989